La Suisse est un lieu de travail attractif et le pays compte de nombreux expatriés. Beaucoup d’entre eux travaillent pour des sociétés multinationales, des missions permanentes, des organisations intergouvernementales, des institutions internationales telles que l’ONU ou des ONG. La plupart d’entre eux ont le droit de faire venir leur famille : que se passe-t-il lorsque le conjoint et la conjointe de l’expatrié, tente de trouver un emploi en Suisse ?
Comment les conjoints d’expatriés trouvent-ils légalement un emploi en Suisse ?
Lorsqu’une personne arrive en Suisse pour travailler dans le système de l’ONU et d’autres organisations, elle reçoit une Carte de Légitimation, qui est un « permis de séjour » permettant aux étrangers, quelle que soit leur nationalité, de vivre et de travailler en Suisse. Leurs partenaires ou conjoints ont également droit à une carte de légitimation, mais celle-ci ne leur donne pas automatiquement accès au marché du travail en suisse, car elle doit être convertie en un permis dit « Ci ».
Dans le secteur privé, les ressortissants étrangers qui se voient proposer un emploi en Suisse se verront accorder un permis (généralement B) et leur conjoint ou partenaire en bénéficiera également. Il pourra de ce fait vivre et postuler à un emploi en Suisse.
Les ressortissants de l’UE/AELE bénéficient de certains avantages dans la mesure où ils peuvent demander un permis B indépendamment du statut ou du permis de travail de leur conjoint.
Les défis rencontrés par les conjoints d’expatriés à la recherche d’un emploi
Rachel, qui est arrivée d’Australie à Genève pour rejoindre son mari travaillant à l’ONU, a eu du mal à trouver un emploi à temps complet. Elle a constaté que certains employeurs ne connaissaient pas la Carte de Légitimation et ne se voyait pas proposer d’entretien. Elle a donc décidé de chercher un travail en freelance, mais a eu de la peine à comprendre comment s’y prendre par elle-même.
Priya, originaire d’Inde, dont le mari est venu travailler en Suisse, a également eu des difficultés à trouver du travail. Elle ne parlait pas français et avait deux enfants. Comme il était difficile et coûteux d’avoir accès à une garderie en Suisse, elle a décidé de faire du télétravail en tant que freelance. Cependant, lorsqu’elle s’est renseignée sur ce qu’il fallait faire pour s’installer en tant que travailleur indépendant, elle a rapidement renoncé à son rêve.
Enfin, examinons le cas de Frank, employé à temps complet d’une société basée aux États-Unis, sans présence physique ou juridique en Suisse. Frank voulait continuer à travailler pour cette société à distance depuis Genève, car son épouse y avait obtenu une position internationale. Une société de portage salarial a trouvé une solution pour lui, en l’aidant à négocier les bonnes conditions qui lui ont permis de continuer à travailler pour son employeur en toute légalité.
Les défis rencontrés par les conjoints d’expatriés à la recherche d’un emploi
Rachel, qui est arrivée d’Australie à Genève pour rejoindre son mari travaillant à l’ONU, a eu du mal à trouver un emploi à temps complet. Elle a constaté que certains employeurs ne connaissaient pas la Carte de Légitimation et ne se voyait pas proposer d’entretien. Elle a donc décidé de chercher un travail en freelance, mais a eu de la peine à comprendre comment s’y prendre par elle-même.
Priya, originaire d’Inde, dont le mari est venu travailler en Suisse, a également eu des difficultés à trouver du travail. Elle ne parlait pas français et avait deux enfants. Comme il était difficile et coûteux d’avoir accès à une garderie en Suisse, elle a décidé de faire du télétravail en tant que freelance. Cependant, lorsqu’elle s’est renseignée sur ce qu’il fallait faire pour s’installer en tant que travailleur indépendant, elle a rapidement renoncé à son rêve.
Enfin, examinons le cas de Frank, employé à temps complet d’une société basée aux États-Unis, sans présence physique ou juridique en Suisse. Frank voulait continuer à travailler pour cette société à distance depuis Genève, car son épouse y avait obtenu une position internationale. Une société de portage salarial a trouvé une solution pour lui, en l’aidant à négocier les bonnes conditions qui lui ont permis de continuer à travailler pour son employeur en toute légalité.
Qu’est-ce qu’une société de portage salarial ?
Une société de portage salarial, également connue sous le nom de société de payrolling en anglais, est un prestataire de services tiers qui gère le processus d’emploi et de paie des salariés. Ces sociétés s’occupent de toutes les tâches administratives, telles que la conformité fiscale, les cotisations de sécurité sociale et d’autres processus liés à l’emploi. La société de portage est votre employeur légal : le contrat de travail avec votre client final est conclu avec la société de portage salarial, qui facture ensuite votre client et vous verse un salaire mensuel (moins les cotisations légales).
En tant qu’employé, vous avez droit à certains avantages, tels qu’une assurance maladie-accident, un plan de retraite ainsi que des allocations de chômage si votre situation change. Ce ne serait pas le cas si vous étiez un indépendant ou même un propriétaire d’entreprise. Pour une entreprise qui travaille avec des consultants, la société de portage salarial est son prestataire de services, car elle s’occupe de toutes les tâches administratives et juridiques liées au travailleur indépendant.
Pour quel type de travail postulez-vous ?
Nous avons vu qu’une carte de légitimation n’ouvre pas automatiquement la porte du marché du travail suisse dans le secteur privé. Si vous êtes titulaire d’une carte, mais que vous n’êtes pas un ressortissant de l’UE/AELE et que vous postulez à un emploi, la carte doit être échangée contre un permis « Ci ». Celui-ci ne peut être demandé par l’employé qu’après l’obtention d’un contrat de travail.
Si votre objectif est de travailler en tant que freelance ou consultant indépendant, vous devrez faire preuve de patience et connaître les coutumes locales. Selon Diana Ritchie, fondatrice de Swiss Career Connections, SCC Sarl, qui est coach de carrière et dont la société comprend un cabinet dédié aux conjoints d’expatriés, les autorités suisses exigent que les entreprises ou les organisations versent des cotisations de retraite (AVS) pour leurs employés. Si quelqu’un décide de travailler à son compte, il doit s’inscrire auprès d’une caisse AVS et obtenir un statut d’indépendant, qui nécessite de pouvoir prouver qu’on a au moins 3 clients. Diana a vu des cas où le freelance devait entre outre prouver qu’il avait installé un bureau. De plus, il y a d’autres cotisations obligatoires à verser : LAA (assurance accident), LPP (assurance retraite complémentaire), mais aussi autres, qu’un individu n’est pas toujours en mesure d’organiser lui-même. Le recours à une société de portage salarial a permis à nombre de ses clients de commencer à travailler de manière légale rapidement.
Les autres avantages du recours à une société de portage salarial
En dehors de tous les avantages que nous avons déjà énumérés, le recours à une société de portage permet de bénéficier du soutien d’experts en conformité avec la la loi suisse qui s’assureront que votre emploi est conforme aux lois et obligations du pays. D’après Diana Ritchie, cela permet d’éviter le stress au démarrage de votre activité et les faux pas juridiques potentiels. Vous bénéficierez d’un soutien, d’une communication et d’un accompagnement tout au long du processus d’embauche, même pendant les négociations du contrat avec votre client.
Qu’en est-il des agences d’intérim ?
La différence entre une société de portage salarial et une agence d’intérim est que la première agit en tant qu’employeur légal tout en vous laissant la liberté d’accepter les mandats de travail que vous souhaitez, en développant votre activité de freelance. Le consultant freelance bénéficie d’une autonomie totale pour choisir ses propres projets et fixer les conditions de son travail, y compris ses horaires et son lieu de travail. L’agence d’intérim, quant à elle, vous trouve des missions de travail temporaires dont elle a été chargée et vous êtes un employé de l’agence. Vous pouvez choisir d’accepter ou de refuser un travail, mais il s’agira uniquement de la sélection que l’agence d’intérim a inscrite dans ses livres.
Que devez-vous savoir d’autre sur le recours à une société de portage salarial?
Le recours à une société de portage pour gérer le processus d’obtention d’un emploi ou de travail indépendant en tant que conjoint d’expatrié entraîne des frais. Toutefois, lorsque vous considérez les avantages de l’utilisation d’une telle société comme la nôtre, comme par ex. la conformité aux lois suisses ainsi que l’accompagnement sur mesure, les frais en valent la peine. Vous devez vous poser les questions suivantes : pourrais-je m’occuper moi-même de toutes les tâches juridiques et administratives ? Ai-je le temps de le faire tout en effectuant le travail ?
Bien qu’il ne soit pas obligatoire pour un conjoint d’expatrié de faire appel à une société de portage, cela peut considérablement simplifier le processus de recherche d’emploi en Suisse. De la prise en charge des tâches administratives à l’assistance, les sociétés de portage ou payrolling offrent de nombreux avantages aux ressortissants étrangers qui cherchent à travailler en Suisse.
The Business Harbour, notre société de portage salarial, a plus de 20 ans d’expérience dans l’aide aux ressortissants étrangers qui souhaitent travailler en Suisse. Basée à Genève, The Business Harbour connaît très bien les organisations internationales et les multinationales de la ville ainsi que les exigences des employés et des membres de leur famille qui cherchent à travailler ici.
Si vous êtes le conjoint ou vivez avec un employé international et que vous êtes prêt à trouver votre nouvel emploi en Suisse, appelez-nous !
Nous remercions tout particulièrement Diana Ritchie, SCC Sàrl, Swiss Career Connections, pour sa précieuse contribution à cet article, ainsi que les partenaires expatriés qui ont généreusement partagé leurs expériences avec nous.
Sources: